La photo provient d'iciYeah, right...
La route vers l'équilibre total...
La photo provient d'ici
J'espère que vous avez bien digéré la dinde, la farce et le vin Auberge. Mis à part un moment de stupéfaction en apprenant la mort de Benazir Bhutto ce matin, mon bonheur se poursuit. Je suis, plus ou moins de façon constante depuis hier, dans la "zone". Vous savez, cet état mental qu'on retrouve souvent chez les sportifs de grand niveau et qui correspond, selon Mihaly Csikszentmihalyi, au Flux, sensation de facilité mêlée à un sentiment de confiance suraigüe. On pourrait aussi appeler cela la présence.




Eh bien, en tant que cousin de l'Homo consumeris, nous n'avons pas les mêmes moeurs. Si je ne possède pas quelque chose, c'est que je n'en ai pas besoin. Au cours des dernières années, quand ma mère me demandait ce que je voulais pour Noël, ça me prenait six mois à répondre et on était arrivé à ma fête. Elle s'est tannée et m'offre maintenant un certificat cadeau pour m'acheter du linge. Ça fait mon affaire; un certificat cadeau me sert au moment où j'en ai besoin, et du linge, je finis toujours par en avoir besoin. Les employés de chez Simons me font toujours une drôle de gueule quand j'arrive avec un certificat cadeau qui date de 4-5 mois, mais bon, faut y aller quand faut y aller (sic), pas avant.

Je me suis amusé dernièrement à prendre conscience des réactions que pouvaient susciter les gens chez moi, et de la réaction en chaîne que cela pouvait causer. Quand je sers la boisson aux tables, j'ai droit à une panoplie d'interactions avec les gens. L'impatient grognon, le prétentieux à l'accent parisien, le solitaire au bar en quête d'amour, la légion d'indécis et les tribus, - ceux qui se déplacent en gros groupes, tentant de se faire une place dans les endroits restreints et déjà remplis-, tous me fournissent suffisamment d'éléments pour observer à petite échelle puis me transporter à plus grande échelle et prendre le pouls du monde. Chaque interaction crée le monde. D'abord par l'individu, puis l'interactions des individus en petits, puis en plus gros groupes, jusqu'au groupe planétaire, certains individus ayant plus ou moins d'influence sur un plus ou moins grand nombre d'individus.
Imaginez vous, pendant quelques minutes, les conséquences possibles de chacun de vos gestes durant une journée. Votre sourire matinal a peut-être contaminé la journée de centaines, même de milliers de personne (par exemple si vous prenez le métro). Idem pour votre mauvaise humeur chronique. Pensez aux implications sociales des parfums horribles et envahissants dans un métro bondé à 8h le matin. Ou aux gestes touchants de beauté. Votre attitude a peut-être eu des répercussions jusque dans une salle de nouvelles, ou une salle de réunion du Ministère de la défense.
image provenant du site Theage.com.au
Photo provenant de www.csn.qc.ca


Des amis du Couac avaient fait, en 2003, une analyse du contenu d'un journal télévisé. Vous pouvez faire la même chose aujourd'hui. À cette époque, seul 31% du téléjournal de six heures de Radio Canada, contenait des informations pertinentes, et dans ce nombre, l'analyste avait inclus les topos sur les gang de rues et autres faits divers tendancieux. 28%, soit presque l'équivalent, était consacré aux meurtres et accidents.
Considérant notre société, on remarque que, d'une part, nous laissons aux autres (gouvernement, professeurs, médias, religion, critiques cinéma et autres) le soin de réguler le bon et le mauvais et de simplifier le plus possible nos choix, et de l'inhibition d'action face à la communauté, nous passons à l'acte de consommer en tant qu'individu ou noyau familial. Ça semble, à première vue, un mécanisme efficace et équilibrant.
Écrit sur la pancarte : I need a miracle.
L'argumentaire des détracteurs de la hausse de l'aide sociale, des prêts et bourses ou de toute aide étatique à la survie, repose sur un élément : la motivation au travail. Du gouvernement aux organismes en employabilité en passant par le patronat, sans oublier les Adéquistes, tout le monde semble convaincu d'une chose : toute augmentation des seuils d'aide au revenu génèrerait, de par l'absence de motivation des "prestataires", un phénomène de rétention, c'est à dire que les gens accrocheraient.



Sa hiérarchie des besoins signifie que l'homme n'atteint le plein développement de son psychisme que s'il est satisfait sur tous les plans : physiologie, sécurité, amour (appartenance), estime (reconnaissance) et accomplissement de soi (créativité)
Cette hiérarchie est représentée sous la forme d'une pyramide qui, de la base au sommet, distingue cinq niveaux de besoins :
Maslow estime que les besoins élémentaires (physiologiques et de sécurité) étant satisfaits, l'entreprise doit permettre à ses employés de satisfaire les autres besoins d'ordre supérieur de façon à alimenter sans cesse les motivations. Un besoin d'ordre supérieur ne peut être satisfait que si les précédents le sont."
Il est très intéressant dans mon cas, de constater la véracité incontestable de sa théorie en ce qui me concerne. D'abord, je dois me situer de façon générale dans la pyramide. C'est un bel exercice de nudité de l'âme, mais bon, qu'ai-je à perdre?
Cette fois-ci, j'ai pogné le gros Christ de serpent, comme dirait le Maire de Saguenay.. Mais c'est une longue histoire.
Je vais sûrement me faire des ennemis aujourd'hui. Peut-on être poursuivi en diffamation pour avoir traité un pseudonyme de totale cruche? Peu m'importe. J'apprends à l'instant que Elodie Gagnon Martin, la fameuse blogueuse adéquiste (ou fameux blogueur, on ne sait toujours pas...), tente de bullshiter tout le monde avec une histoire de mot de passe perdu et de vol de blogue.
Parlant de mettre ses culottes, petit mot sur la "lionne" de Bourget qui nous a fait un vrai show "Disney on Ice" à Tout le monde en parle, dimanche dernier. Une vraie patineuse de fantaisie, l'égo gros comme le bras. Rien de plus pathétique que quelqu'un qui, devant un questionnement sur son égo, tente de détourner l'attention vers l'égo de l'interviewer. Du beau six ans X pour la "musaraigne" de Bourget (Si elle avait rugi un peu plus, le PLQ n'aurait pas fait 4 ans au pouvoir à plus de 60% d'insatisfaction voyons). "Musaraigne" aussi parce que, semble-t'il, le pouvoir lui importait plus que l'exercice du pouvoir, et pour ça, faut vraiment être petit, mais petit... C'est mon opinion, et je la partage à 100%.
Bref, ce fut à mon avis une belle claque en pleine figure des troupes de Stéphane Dion, une victoire de la gauche (!!!) dans Outremont (!!!) et ma première "victoire" électorale par dessus le
Allez allez, faites le test et donnez-m'en des nouvelles.

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