mercredi 12 septembre 2007

Accomodements raisonnable : L'impossibilité de choisir un camp.


Pour ceux qui ne le savaient pas encore, Renart et moi devions entretenir une correspondance inter-blogues durant le débat sur les accomodements raisonnables. J'ai mis énormément de temps à répondre, parce que c'est le genre d'histoire qui peut facilement dégénérer.

La commission sur les accommodements est un piège à cons. De sa mise en place (créer une commission publique à partir de 3-4 faits divers montés en épingle par les médias de masse c'est malhonnête), jusqu'aux extraits d'audience aux nouvelles(montrer 10 secondes d'une intervention pour en retirer la phrase qui tue, c'est aussi malhonnête), pas besoin d'être un grand conspirationniste pour voir qu'on tente de provoquer les nationalistes durs pour qu'ils se mettent à généraliser à partir de situations, ma foi, futiles, les éloignant encore plus d'une éventuelle base de nouveaux arrivants favorables à un projet de société commun. Quand il nous manque 1% pour aller de l'avant avec un projet de pays, on ne se cherche pas de nouveaux ennemis.

Quand des gens se disant de gauche embarquent dans une tragédie du genre, on commence à être dans la merde. D'ailleurs, pour votre information, partout où la Commission passe, les audiences se passent dans les hôtels ou de grandes salles de conférence. À Montréal, pour la dernière journée, ça se passera au Local de la fraternité des POLICIERS!!! Vous appelez-pas ça jouer avec le feu, ou s'attendre au pire?!?

Je suis à la fois fils d'immigrant et de Québécoise; je ne veux pas avoir à choisir un camp. De toute façon, il n'y a pas de camp à prendre. On nage dans la démago à fond la caisse; je ne serais pas surpris de voir le KKK et Heritage Front ressortir de leurs cachettes, eux qui faisaient le bordel au début des années 90, à Montréal (eh oui!, ça vous surprend?).

Le Kirpan, le voile, les sandwiches au jambon, les vitres de gymnase teintées. Voyez-vous ici les bases d'un nécessaire débat de société? On avait même pas fini le débat "Lucides/Solidaires", un grand débat de fond sur les "valeurs Québécoises", bordel! Même les commissaires semblent avoir laissé leur jugement dans le placard à la signature des contrats.

Une chose est sûre. Ce sont les fédéralistes qui doivent se délecter. Si les nationalistes décident d'entrer en conflit avec les immigrants: adieu, Pays à la naissance harmonieuse! De source sûre, il serait plus facile d'aller chercher le pourcentage nécessaire à la souveraineté chez nos immigrants francophones que de fédérer les Québécois de souche. Or, vu le nombre de nationalistes qui tombent dans le piège des accomodements, on comprend beaucoup mieux leur incapacité à aller chercher 50%+1 en 40 ans.

Le pire, c'est que, comme nationaliste pur et dur (eh oui!), je ne laisse pas ma place. C'est même à l'indépendance que je crois, pas à un concept galvaudé pour espérer gagner par défaut. Mais mon projet de pays inclut. Il ne pointe pas les gens du doigt, mais les problèmes. Il n'essaie pas de déresponsabiliser un pour responsabiliser l'autre. Il ne cherche pas de boucs émissaires. Quand quelque chose ne marche pas, je ne regarde pas du côté de l'État, je ne regarde pas mon voisin, je me regarde dans le miroir.

Quand je pense à l'indépendance, je pense au jour 1, lorsque nous aurons fait le choix d'un pays et que nous serons tous et toutes Québécois (à moins que le pays ne s'appelle pas Québec). Il est clair que nous devrons y arriver avec un projet commun, contenant des valeurs majoritairement communes. Du civisme à la gouvernance, c'est un nouveau système de valeurs communes que nous devrons situer et affirmer. Ce qui se passe en ce moment n'est que recherche de boucs émissaires, profilage de "mauvais néo-Québécois", et victimisation du peuple fondateur. Il n'y a pas de conflit, pas d'ennemi, pas de menace réelle, si ce n'est qu'un certain laxisme citoyen face à l'information .

Renart a malheureusement été piégé avec son billet intitulé Notre langue molle, où il utilise deux extraits de Radio-Cadenas pour alimenter son indignation, extraits -on l'apprend plus tard- qui, pris dans leur ensemble, auraient plutôt pu alimenter son espoir. Il ne faut pas, en tant que blogueur, tomber dans ce genre de facilité. Laissons cela à ceux qui sont payés pour dire des conneries.

Pour inculquer un peu de connaissance réelle à mon ami, le Québec a le dernier mot sur tous les immigrants qui viennent. Ça s'appelle sélection Québec et on peut ici faire le test pour déterminer si on a des chances d'être accepté. N'entre pas qui veut au Québec.

Deuxièmement, je vous invite à Télécharger le guide "Apprendre le Québec", à l'intention des futurs et nouveaux arrivants. On peut y faire une évaluation plus éclairée de ce qui est montré par le Ministère.

Troisièmement, je rappelle à mon ami Renart et aux autres nationalistes tentés par le désir de trouver des boucs émissaires, que ce sont les Péquistes, avec André Boisclair au Ministère, qui ont mis la chainsaw dans les programmes et organismes en francisation. Encore aujourd'hui, on francise les enfants mais pas les parents. Comment voulez-vous qu'il y ait une certaine cohésion dans l'intégration? D'autre part, il est difficile d'évaluer que le français soit menacé au Québec, puisque les études en ce sens se suivent et se contredisent. En ce qui concerne mon ami Renart, j'oserais dire que la source de ses frustrations, c'est de vivre dans un quartier très pauvre, et de faire l'expérience de la culture des exclus, ou l'anti-culture.

Ces immigrants, diplômés et qualifiés, qui ramassent les jobs de merde, qui vivent dans les taudis, qui gèlent l'hiver, qui livrent nos pizzas, qui font du 80 heures semaines pour nourrir plusieurs enfants, se font aussi chier dans la vie. L'heure n'est pas à chercher les coupables, mais à identifier un projet commun. Je parie 100$ avec quiconque que le jour ou le nombre de Québécois de souche souverainistes dépassera le nombre de (québécois de souche+ anglophones fédéralistes), énormément d'immigrants voteront OUI s'ils sont inclus dans le projet.


J'ai deux textes que je veux proposer à Renart et tous les autres "Saints Martyrs Québécois", textes qui , selon moi, remettent les choses en perspective. Si, après ces lectures, ils veulent poursuivre leur "dramatisation", j'aurai fait ce que j'ai pu.

L'un est une entrevue du journal Voir avec l'avocat Julius Grey, qui explique très bien l'importance des accomodements raisonnables pour une intégration mieux réussie des immigrants.

L'autre est de Lysiane Gagnon, qui mériterait mon titre d'Humaine de la semaine, pour un texte d'une lucidité rafraîchissante par les temps qui courent. "La fausse crise" met le doigt sur le même bobo que moi, à savoir la montée en épingle par certains journalistes d'évènements futiles qui crée un débat de société potentiellement explosif, et des leaders qui (tiens tu m'étonnes) s'en lavent les mains.

Évitons de tomber dans un piège grossier. Nous valons mieux que ça.


Oh, et, by the way, l'occasion est tellement belle pour le PQ d'aller se chercher un peu de couleur pour les partielles de Bourget et Pointe aux trembles. Ça montrerait un peu l'exemple.

9 commentaires:

Renart Léveillé a dit...

À te lire, j'ai vraiment l'impression que je n'écris pas en français... ou plutôt que toute réaction de ma part est suspecte.

L'exercice commence à me déplaire royalement, même si ton texte est intéressant. Je vais sûrement écrire encore sur le sujet des AR, mais plus en dialoguant avec toi, ça mine trop mon moral.

Mais j'aimerais quand même t'expliquer la goutte qui fait déborder le vase. La référence et l'analyse (assez primaire et sans argument) que tu fais de mon texte « La langue molle » se basent en partant sur le choix de mon sujet et de sa légitimité. J'aimerais bien que tu discutes du sujet et non de mon choix : c'est ça qui m'a marqué, pas les deux commentaires avant ou après. Ça se peut-tu que le montage de la nouvelle m'ait fait suer et que je puisse trouver que l'argumentaire du piètre français des Québécois de souche canadienne-française n'a pas sa place dans le débat sur le choix de la langue par les immigrants? Si on parlait une langue unique qui n'est parlée nulle part ailleurs personne ne pourrait se plaindre de ça alors...

Y'a plein de possibilités de sujets et j'aimerais bien qu'on discute de ça et pas d'autre chose, alors je ne me concentrerai plus à me défendre à partir de ce moment.

J'aimerais mieux me concentrer sur notre amitié...

Eric Bondo a dit...

Je vais être on ne peut plus honnête. Ce que j'essaie de dire, c'est que tu pars sur des délires nationalistes à partir de sujets qui n'en sont pas.

L'argumentaire du piètre français des Québécois de souche, penses tu vraiment que c'est une réalité? Qu'a part certains illuminés et Radio Cadenas, y a vraiment une majorité d'immigrants qui disent ça?

La majorité des immigrants qui rentrent ici viennent de pays Francophones. C'est ça la réalité. Vérifie autant que tu veux. Il n'y avait pas là de texte à écrire.

Quant à tes autres billets, penses tu vraiment que si les immigrants avaient tant de mauvaise volonté et de mauvais comportements, ça irait aussi bien depuis des lustres ici? Pourquoi faire une question nationale de quelques exemples vécus dans un contexte s'y prêtant particulièrement (Quartier pauvre, secteur anglophone de la ville)?

Associer à un statut culturel (ethnique)les comportements pris hors de leur contexte de certains individus, ça sent la discrimination raciale. Si certains immigrants/Québécois jouent cette game là, j'en attends un peu plus de mes propres amis.

Si je discute de ton choix de sujet, et non du sujet lui-même, c'est justement parce que de savoir que TU aies choisi de tels axes m'écoeure.

En tant que personne lue par ses concitoyens, tu as la responsabilité d'éviter que tes propos puissent être récupérés par des gens qui ne comprendraient pas bien et qui s'en serviraient à des fins disons pas trop gentilles. Responsabilité, aussi, de prendre le temps de vérifier et documenter ce genre de trucs, de tourner ton doigt sept fois au-dessus de ton clavier et de pondre un truc réfléchi, même si c'est un texte d'humeur.

En tant qu'ami à moi, tu as le devoir d'au moins vérifier ce que tu affirmes publiquement avant d'émettre des propos qui pourraient ME valoir des claques sur la gueule (ou à un ou une de mes frères et soeurs)de la part d'imbéciles qui t'auraient compris juste un peu de travers.

Qu'est-ce qui est pire, dis-moi? De dire à tout le monde en parle que les noirs ont un QI moins élevé, ou d'écrire sur son blogue que les immigrants sont mal élevés, méprisent les Québécois et la langue française, et refusent de s'intégrer?

Démarrer un débat qui n'en est pas un à partir de préjugés, de généralités et de blessures d'égo, je regrette, mais non. Voilà où ma tolérance s'arrête.

Tu te radicalises à chaque texte, et dis toi que ceux qui te critiquent essaient peut-être de t'empêcher d'aller dans la voie du "fascho-démago", mais toi tu en remets. Le simple fait de vouloir continuer d'écrire sur les AR alors que c'est on ne peut plus clair que c'est de la manipulation pour grossir les tensions ethniques, démontre qu'on ne se comprend plus.

C'est ce que tu veux? Rassurer les racistes dans leur perception biaisée des immigrants? Insulter les immigrants qui se comportent bien en les pointant avec les autres? Poursuivre l'alimentation des tensions?

Go on, fais ce que tu veux. Mais de grâce, cesse de m'utiliser comme caution morale.

Fin de la correspondance. Dont call us we'll call u.

Renart Léveillé a dit...

"ou d'écrire sur son blogue que les immigrants sont mal élevés, méprisent les Québécois et la langue française, et refusent de s'intégrer?"

Je ne pense pas ça et c'est clair dans mes textes. Voilà le problème : tu penses que je pense ça et c'est ce que j'essaye de t'expliquer depuis le début du débat.

Je n'ai jamais généralisé sur la totalité des immigrants et si tu penses vraiment que oui, c'est ton incompréhension et/ou peut-être des phrases qui pouvaient porter à interprétation, mais c'est toi qui choisi de lire mon texte comme si j'étais xénophobe et raciste puisque je ne le suis pas plus qu'avant. Je ne fais que me poser des questions tout haut : j'aurais bien aimé que tu répondes aussi tout haut à mes questionnements au lieu de me dire que ces questionnements sont interdits et d'être agressif et sur la défensive.

Pour revenir à la question du texte « La langue molle », je me demande bien c'est quoi qui te fait tiquer le plus là-dedans : le fait que je remets en question l'argumentaire ou le fait que l'argumentaire vient d'un immigrant. Parce que oui j'avoue que c'est ce reportage qui m'a fait péter une coche, mais en général je suis tanné d'entendre ça surtout de la part d'un fatigant, Christian Rioux, sur UHEC depuis longtemps. Et je pense que ce gars-là n'est pas un immigrant... Donc, il n'y avait aucun lien à faire avec le fait que dans le reportage l'homme était immigrant, je ne l'ai spécifié que par souci de donner le plus d'information possible et bien sûr pour souligner qu'il était parfaitement francophone. Je le répète, j'aurais écrit sur ce sujet même si l'argument était venu d'un non-immigrant (et j'écris ça comme ça pour être certain de ne pas froisser personne...).

« Dont call us we'll call u. »

Je ne suis pas certain du sens de ça... Il ne manque pas un « not » quelque part?

Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais tu es en train de me démoniser à l'os... j'espère que c'est inconscient. Ça me blesse beaucoup. Et tu peux bien ne pas publier ce commentaire et effacer les deux autres, c'est à ta discrétion. Ça devient pas mal personnel, pourtant, je ne crois pas que ça aurait dû le devenir : je ne me suis pas joint au KKK quand même...

Je veux qu'il y ait plus de tolérance, d'un côté comme de l'autre, pas le contraire. C'est ça mon message, même si tu penses que j'ai mal amené le sujet : par contre, je te donne raison à 50%, puisque c'est en bonne partie le hasard qui a fait que j'ai parlé de ce sujet de cette manière, selon le contexte dans lequel je me trouvais. Mais je ne pense pas que c'est une erreur, puisque si, par exemple, je me place du côté des gens de droite, tout ce que j'écris et toi aussi est une erreur. Est-ce qu'on arrête de réfléchir à notre manière et à le diffuser pour ça?

Désolé si je te blesse, mais moi je ne suis pas un fils d'immigrant. J'ai juste essayé de comprendre la situation selon mon filtre à moi, qui est aussi inexact que celui de n'importe qui d'autre. Alors, la seule erreur que je peux admettre c'est celle d'être humain.

Eric Bondo a dit...

Ouf, je me suis moi aussi laissé prendre au piège. Effectivement, l'essence de ce que j'entendais et que je lisais me laissait entrevoir un futur proche peu agréable.

Il semble que l'ensemble des intervenants réalise maintenant qu'il y a réelle possibilité de dérapage, donc on peut travailler à désamorcer les tensions.

Je suis aussi humain, et la peur de me retrouver pris au centre de tensions entre "eux" et "nous" a pris le dessus sur mon calme.

Je vais t'expliquer pourquoi je conteste ton choix de questionnements et refuse d'y répondre.

Pour beaucoup de gens, poser la question c'est un peu y répondre. S'il n'existe en réalité que des cas marginaux en rapport avec une situation, poser la question dans un cadre général fait croire à de nombreuses personnes qu'il existe réellement un problème.

Par les temps qui courent, j'aurais préféré que tu abordes les choses sous l'angle de projet plutôt que de problèmes. Je ne veux donc pas répondre à une question qui, pour moi, est un danger en elle-même.

Pourquoi certains sujets sont-ils, comme tu dis, tabous? Parce que dans le passé (pas si lointain),les effleurer publiquement sous certains angles provoquait inévitablement une réaction en chaîne qui tournait mal (en fait, de mal à extrêmement mal).

D'où l'importance (plate peut-être mais tout de même) d'éviter de soulever des questionnements que les morons reprendront pour en faire des croisades.

Le débat sur les accomodements raisonnables est un de ces questionnements.

Et ma réaction, tu comprendrais si tu étais dans mes culottes qu'à la lecture des nouvelles et des blogues, je songeais sérieusement à quitter Montréal avant le 29 novembre. Je suis un peu plus tranquille, mais je reste aux aguets.

L'audience ne se passe sûrement pas à la Fraternité des Policiers pour rien, mon ami.

En tout cas, NON, tu n'es pas un démon, un bon diable quand même.

Mais quelle tête de mule!

Je considère qu'on peut parler d'autre chose, maintenant, pardon pour les mots méchants mon ameh.

Renart Léveillé a dit...

Je suis bien content de voir ton changement d'attitude : tu ne peux pas savoir quel petit calvaire j'ai vécu après ton précédent commentaire... et ç'a l'air que tu en as vécu un toi aussi.

Je comprends tout à fait aussi ta préférence de l'angle du projet par rapport à l'angle de la problématique. Le pire, c'est que je considérais que mes textes tendaient plus vers l'idée du projet, mais tout en soulevant quand même la problématique. Mais avoue qu'il est difficile de faire un projet dans le vide, sans nommer la situation qui le sous-tend. Si nous étions tous pareils en tout point, il n'y aurait pas lieu de vouloir un projet d'entente, ni une commission sur les accommodements...

« Pourquoi certains sujets sont-ils, comme tu dis, tabous? Parce que dans le passé (pas si lointain),les effleurer publiquement sous certains angles provoquait inévitablement une réaction en chaîne qui tournait mal (en fait, de mal à extrêmement mal). »

Par contre, moi je crois que dans le présent, nous sommes assez tolérants pour ne pas revenir en arrière et pouvoir discuter de ces questions. Je crois que les vrais racistes sont tellement marginaux qu'il n'y a pas de risque de dérapage à court terme. Mais j'ai quand même peur qu'à long terme il y ait un retour au racisme si l'immigration continue de se faire dans une ghettoïsation grandissante (pas tellement par le pourcentage, mais dans le nombre) qu'encourage le multiculturalisme. Basons plutôt notre société sur le partage des cultures, sur l'ouverture d'esprit, mais quand même sur les acquis de notre société : pour être simple le plus possible, de la laïcité comme valeur collective et avec le français comme langue commune.

« Et ma réaction, tu comprendrais si tu étais dans mes culottes qu'à la lecture des nouvelles et des blogues, je songeais sérieusement à quitter Montréal avant le 29 novembre. Je suis un peu plus tranquille, mais je reste aux aguets. »

Alors, tu comprendras que je trouve que ta réaction est un peu disproportionnée, même si je suis d'accord que le choix de la Fraternité des Policiers est assez discutable... Les gens ne sortiront pas dans les rues avec des fourches et des pelles pour chasser les immigrants quand même!

Et si tu me traites de tête de mule, le problème c'est que c'est en partie grâce à toi que je le suis devenu...

En passant, je crois que je vais écrire un mémoire pour la commission, qu'est-ce que t'en penses?

Eric Bondo a dit...

Bonne idée. Dépêche toi, il reste un mois et demi.

Entre temps, un très bon papier de Charles Taylor qui parle de la pensée en bloc.

http://commentisfree.guardian.co.uk/
charles_taylor/2007/09
/the_collapse_of_tolerance.html

Tu rapatries tout ça dans une même ligne et ça y est.

Renart Léveillé a dit...

"Tu rapatries tout ça dans une même ligne et ça y est."

Qu'est-ce que tu veux dire par là?

Pour que je puises me rendre vers le lien en question?

Si c'est ça, je crois que je vais t'envoyer une liste de commandes HTML, comme ça tu pourras minimalement ajouter une mise en page, au besoin, et surtout, le plus important, ajouter des liens dans tes commentaires...

Eric Bondo a dit...

C'était bien ça. C'est sur qu'une liste de commandes ne me nuirait point.

Thx dude!

Franky Bolds a dit...

Snif, snif... Comme c'est beau. :)
Vous trouvez pas que c'est quand même bien de pouvoir miser - de facto - sur le boomerang de positivisme qui suit toujours une réconciliation?
Moi, je trouve ça tellement cool que ça me donnerait presqu'envie de créer des désaccords pour provoquer cette trame quasi divine! Hehe. En TK, ça vaut au moins la peine de s'y arrêter deux secondes, vous en conviendrez.

Mais, pour revenir au sujet chaud du racisme, certaines figures qui ont "du poids" tentent de les briser les tabous. Notamment, dans les 'Big Time' sports professionnels. Chapeau à Canadian Press pour ne serait-ce que relater et approfondir un peu la nouvelle.

http://www.tsn.ca/nfl/news_story/?ID=218611&hubname=

"Tu rapatries tout ça dans une même ligne et ça y est."
Ditto - j'veux des commandes HTML!!! ROFL