jeudi 19 juillet 2007

Traumatisme























Ma réalité est légèrement ébranlée ce matin.

Un pote m'appelle et me suggère de regarder ce documentaire.

Je vous le dis tout de suite, passez les 3-4 premières minutes, il n'y a que de la musique et c'est plaaaaate. Après, attachez-vos ceintures. Bien sûr, c'est en anglais, et ça dure deux heures. Sauf que ça met dans un drôle de buzz.

lundi 16 juillet 2007

Découverte du jour!


Allez faire un tour ici pour découvrir à quel rang des plus riches de la planète vous vous situez.
Je suis au 262,713,044 è rang, parmi le 5% des plus riches de la planète. Ça change une perspective, vous ne trouvez pas?

Fuck...



L'institut Fraser arrive en ville

Eh oui! Devant les échecs répétés de son club-école, l'Institut économique de Montréal, à faire virer les Québecois à droite, l'Institut Fraser n'a eu d'autre choix que de venir faire la job lui-même.

Ni Nathalie Elgrably, ni les autres jolies demoiselles recrutées par l'IEDM.org n'ont réussi à faire pencher les Québécois vers la lucidité version 19è siècle et les investisseurs attendent toujours pour mettre leurs pattes sur ce que nous sommes potentiellement : une clientèle captive aux multiples besoins essentiels. Quoi de mieux que de mettre la main sur une entreprise ayant 7,6 millions de clients qui ont absolument besoin d'un service? Quoi de plus paresseux aussi?

Bref, devant l'échec d'une campagne de propagande aux vastes moyens (l'IEDM est un organisme de charité exclu de devoir rendre publique la liste de ses contributeurs), l'institut Fraser arrive en renfort.

Or, coup de génie (hum), c'est qu'on retrouvera Tasha Kheiriddin, rédactrice, conférencière et commentatrice sur les questions de politique publique à la tête de l'Institut. Regardez la photo; Eh oui! Madame Kheiriddin est l’ancienne vice-présidente de l’Institut économique de Montréal!

Je ne sais pas ce qui ne va pas avec la droite, mais elle me surprend par son manque de jugement. Si l'Institut Économique fait la job, alors pourquoi un deuxième think tank de droite de la même famile au Québec? Si, par contre l'IEDM ne fait pas la job, alors pourquoi mettre à la tête de l'Institut Fraser l'ancienne VP de l'IEDM?

À moins que ce ne soit pour prendre encore plus de place dans l'information. Encore une fois, on manque de jugement. Les gens de l'institut Fraser n'ont pas subi le calvaire du couple Tim Horton, ils n'ont pas à subir le couple de Castors, ils ne voient pas la face de Raoul pis la belle Cecile sur toutes les tablettes. Ils ne connaissent donc rien à l'effet de saturation. Plus ils vont nous bourrer, plus on va croire le contraire juste pour être débarassé.

Je ne crois pas qu'une fille comme Nathalie Elgrably ne soit rentable pour la droite. On dirait une petite fille qui vient d'avoir 100% à son examen d'économie Familiale du 20è siecle et qui se dit Économiste. Je m'attendais, d'après les photos du journal de Montréal, à voir une femme mûre, assurée dans sa bullshit; quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une frêle fille qu'on croirait devoir protéger d'un courant d'air. Et quand on est diplômé en gestion, on n'est pas économiste. C'est plate, mais c'est ça. On est un manager, un gérant, un middle man, un petit boss. Certains diront un parasite. J'aime bien celle-là. Sur papier, en plus, sans aucune garantie que le leadership vient avec. Ses textes manquent du jugement le plus élémentaire (genre de trucs que j'écrivais à ma première année de Cégep, quand j'étais révolté par la vie) et elle manque désespérément de culture, à moins que ce ne soit délibérément voulu.

Nous surdoser de mensonges ne réussira à rien. Même avec de "jolies" (ça dépend des goûts) femmes de la haute bourgeoisie. Le journal de Montréal dépense du cash inutilement, idem pour le Journal Les affaires, l'École des HEC, name it, pour les services de quelqu'un qui n'a ni crédibilité, ni contenu, et qui aime prendre des vessies pour des lanternes.

Les Québécois ne sont pas cons. Un peu incultes parfois mais loin d'être cons. Mais bon, on le voit bien avec l'IEDM et l'Institut Fraser : la culture n'est nullement un antidote à la connerie.
Bienvenue à Montréal Institut Fraser. Si vous aviez du temps à perdre, c'est une bien belle ville à visiter. Pour ce qui est de vos intentions, j'espère que vous avez les dents solides.

Malgré une gauche chancelante, les québécois ont quand même des valeurs ancrées profondément qui ne se défont pas à coup de communiqués de presse et d'entrevues.

Quel manque d'imagination.

vendredi 13 juillet 2007

L'Humain du jour : François Béland


François Béland, professeur au département d'administration de la santé à la Faculté de médecine de l'Université de Montréal, et codirecteur du Groupe de recherche sur les services intégrés pour les personnes âgées, se mérite aujourd'hui le titre d'Humain du jour.

Il vient de publier une étude contredisant les données de la pensée préconçue et des "Lucides"(tiens tiens, ils sont sur un site .com) visant à nous faire croire, entre autres, que le système de santé ne survivra pas à nos changements démographiques.

Selon M. Béland, ce qui coûte de plus en plus cher, ce sont justement les activités qui ne sont pas payées seulement par le gouvernement, mais aussi par les gens et les compagnies d'assurance privée, comme les médicaments. Tiens tiens... J'attends toujours une réaction du "Godfather de l'Assurance Maladie", M. Claude Castonguay.



Merci M. Béland de nous aider à ne pas tomber dans le panneau des prêteurs sur gage, en ce qui concerne notre système de santé. Merci!

L'Humaine du jour.

J'ai eu une petite idée, dans ma mouvance positiviste : L'Humaine du jour. Un peu comme LaPresse, mais mon palmarès à moi.

L'Humaine du jour est une personne qui pour moi contribue à faire avancer l'humanité vers un monde meilleur et juste. C'est une personne qui utilise son intelligence et/ou ses talents de façon intègre, même au prix d'un affrontement avec les idées préconçues et leurs porteurs.

Pourquoi humainE? Parce que je trouve que la féminisation retire à la langue écrite toute l'esthétique de sa calligraphie. Des parenthèses pour une seule lettre, pas trop souvent. Un E majuscule à tous les 5 mots, c'est trop. Alors, bon joueur que je suis, le féminin l'emportera un texte sur deux. Et qu'on me fiche la paix. Et Humaine, c'est pour la personne aussi.

Donc, L'Humaine du jour, c'est pour dire à ces héros trop souvent obscurs que moi, et probablement toutes les personnes autour de moi, apprécions ce qu'ils font et eux-mêmes dans leur humanité.

Ils en ont bien besoin.

Ainsi, à l'occasion, quand je serai zému par l'une d'entre nous, je lui décernerai ce titre gentil, notes à l'appui. Et si je me trompe, corrigez-moi, de grâce.


Cliquez sur l'image si vous l'aimez, c'est une petite boutique qui doit bien en avoir besoin et leurs cartes sont pas chères.

Enfin, une couleur qui m'est propre...

Tout d'abord, merci à Renart d'être un nouveau modèle de succès du blogueur. Talentueux, curieux et discipliné. Je remercie la vie d'avoir des potes comme ça.

Ensuite, merci à Cécile pour avoir pris le temps de répondre à mon post sur la F1. Ça m'a fait une fleur, ça m'a amené à réfléchir, et j'ai dû réaliser qu'en trois semaines, quelque chose s'était bien passé dans ma tête. Quelque chose de majeur.

Après trois ans dans les bottes des plus pauvres d'entre nous, je dois avouer que ça m'avait obscurci l'âme. Du genre de lucidité qui enrage. D'un côté, le refus des organisations de gauche d'être suffisamment solidaires pour faire face à un certain front commun de la droite. De l'autre côté, le refus éhonté de nos parlementaires et de nos élites à reconnaître l'échec cuisant de la lutte à la pauvreté, ceux-ci se nourrissant de notions économiques erronées, alimentant les pires préjugés et entraînant la société toute entière vers un avenir disons douteux. Techniquement, nous allons collectivement payer à prix fort le merdier des gens figés face aux problèmes et qui s'accrochent au pouvoir.

Ça vous paraîtra peut-être idiot, mais un de mes amis, qui n'avait rien du dude nouvel âgeux, débarque chez-nous il y a trois semaines avec "Le secret". Je ne vous le cacherai pas, je n'ai aucun problème à rêver, aucun plaisir à être plus terre à terre que nécessaire, et j'aime bien essayer des nouvelles "bébelles de l'esprit". Finalement, cette dernière trouvaille (surtout le DVD) est un petit chef d'oeuvre de comment mettre un peu de positif dans la vie de ceux et celles qui ont pour standard le modèle de la télé (vite, droit dans les yeux, musique provoquant des émotions fortes). Bien sûr, si vous avez lu l'oeuvre entière de Castaneda, Joseph Murphy, Ralph W. Emerson et autres, vous n'apprendrez pas grand chose si ce n'est que vous aviez oublié pas mal d'affaires. Si le langage émotionel de la masse vous fait grincer des dents, attendez de croiser quelqu'un pour qui ça a marché. Parce que, pour être cheezy, c'est cheezy à mort.

D'autre part, ceux qui me cassent les oreilles avec la pensée magique, eh bien qu'ils commencent à regarder autour d'eux et c'est tout ce que ce monde est, de l'idée que baisser les impôts des riches va éliminer la pauvreté à celle que le privé coûte moins cher que le public, tout est pensée magique. Une chose est certaine, on ne règle pas plus aisément un problème en focusant dessus plutôt qu'en focusant sur la solution. Et mieux vaut une touche de pensée magique qu'une prescription d'antidépresseurs. Et lâchez-moi avec l'histoire du cave qui a lu le secret et qui s'est jeté en bas du 100è étage en remerciant le ciel d'inverser la gravité. L'exception CONFIRME la règle, elle ne la dicte pas.

Dans mon cas, l'élimination de toute forme de négativisme, d'abord dans mon vocabulaire, puis dans ma pensée elle-même, a eu des effets remarquables sur moi. Comme la dernière fois où j'avais fait le truc de 10 jours d'Anthony Robbins. Trop heureux de faire partie de ceux sur lesquels l'effet placebo fonctionne, je n'ai plus de problèmes de digestion, je ris et je chante tout le temps, je vis beaucoup de bonheur avec ceux que j'aime. Mais surtout, je suis bien "Groundé", les deux pieds bien enracinés avec la tête branchée sur le 220 dans les nuages. Le hic, c'est de rester dans cet état là. Ça a toujours été le problème avec ces belles philosophies. OK, la pensée crée, d'un côté comme de l'autre. Mais bon, plus facile de s'abreuver de merde et de souffrance que de joie et d'amour, à moins vraiment de bien fermer les yeux.

C'est là qu'il faut trouver l'équilibre. Je ne suis aucunement productif dans la colère; il me faut donc rester dans la joie pour avancer. Ce qui ne m'empêche pas de contempler l'univers autour de moi avec honnêteté. Sans toutefois lui accorder trop de force émotive, juste au cas où...

Je suis donc maintenant pour la justice sociale (et non contre la pauvreté, contre le racisme, contre la discrimination, etc.), pour la paix (et non contre la guerre), pour une élite responsable et créative (et non contre les crosseurs), et, pourquoi pas, pour une Formule 1 propre, compétitive, volontairement simpliste et égalitaire (si y a des pitounes, y a des matous).

Pour la suite, on verra bien.