mercredi 19 décembre 2007

Le bonheur est dans rien...

Ah-ha, ce titre est somme toute confondant et pourrait faire croire à un billet on ne peut plus, disons, ténébreux. Mais non, bien au contraire.

Le bonheur est dans rien, c'est que dans ma recherche de non-sens, j'ai vraiment décroché. Ne cherchant plus de sens, j'ai assisté, à mon grand bonheur, à la disparition, non pas des irritants du monde , mais bien du fait que j'étais irrité par certaines démonstrations spectaculaires et quotidiennes de la bêtise humaine. Dès lors s'est installé un bien-être grandissant. Libérateur.

Mais que faire contre l'injustice si ce n'est que de lutter? Surtout quand vous êtes moi? Euh, je n'en sais trop rien. Et pour l'instant, ce n'est pas trop grave. Je me contente d'être gentil et d'attendre une inspiration qui va me brancher. Ça me va bien vous savez, de ne pas être en tabarn&?%$/. Ça me rajeunit presque (ce qui n'est pas forcément une bonne chose, je vais recommencer à me faire carter). Je sais une chose, par contre, c'est que ma vie, bien que je l'espère profitable à au moins une personne de plus que moi seul, ne sera plus orientée vers la lutte.

J'ai aussi reçu dernièrement, un étrange conseil, quoique relativement logique lorsqu'on y pense. D'essayer d'avoir toujours les deux pieds au sol. Quand je pitonne, quand j'écoute des trucs, quand je discute avec les gens. Groundé, la majeure partie du temps. Ça a un effet, je ne sais pas trop lequel, mais dans mon cas c'est positif.

Voilà. Page blanche, pas d'image, je suis crevé et j'me lève dans plus ou moins quatre heures.

/déconnected

7 commentaires:

gaétan a dit...

Des vacances d'être en tabarnak quoi!

Renart Léveillé a dit...

Alors, tu as déconnecté... c'est pour ça que tu ne réponds pas au téléphone!!!!

;)

Eric Bondo a dit...

Non, je crois que mon téléphone est encore en train de rendre l'âme. Mon répondeur, par contre, est toujours aussi, hum, fonctionnel...

:p

Renart Léveillé a dit...

Bah... quand j'ai une envie irrésistible de te parler j'appelle, et quand tu ne réponds pas c'est pas bien grave, je rappellerai à un autre moment.

En passant, est-ce que tu sais que tu m'as foutu un bordel monstre dans les commentaires sur mon texte par rapport à la charité? Je te demande ça parce que je ne suis pas certain si tu t'abonnes aux avis de commentaires, ni si tu reviens lire les commentaires par toi-même...

Je peux t'avouer que je t'ai appelé pour ça! T'inquiètes, j'ai calmé le jeu...

Eric Bondo a dit...

Hehe, eh bien j'ai lu pas mal des commentaires du texte, mais je me suis abstenu de remettre de l'huile sur le feu. Perte de temps.

J'ai fini par laisser tomber l'idée de convaincre les "charitables" du mal qu'ils faisaient par la bande. Comment peut-on critiquer quelqu'un qui SE fait du bien en croyant faire le bien sans provoquer une levée de boucliers? Même dans ce qu'ils appellent la solidarité, les gens sont peut-être pas mal plus égoïstes qu'on pense. Tu leur dit qu'ils contribuent à la misère avec les preuves en main, ils vont te trouver mille et une raisons de continuer. "Touche pas à mon bonbon!".

"L’individu rationalise ses comportements en adoptant après coup des idées susceptibles de les justifier." C'est la théorie du piège abscons.


J'ai comme perdu l'envie de débattre tout court. Ça fait tellement du bien. J'ai scindé ma vie de façon simpliste. Mon monde est composé des "us" et des "them" (nous et eux), et, personnellement, si je fais abstraction du "eux", mon monde se porte mieux.

Même si j'ai réalisé que chaque geste de chacun d'entre nous crée le monde, je n'ai plus besoin d'avoir un sentiment d'appartenance envers des individus parce qu'ils vivent sur le même territoire que moi. J'ai simplement besoin d'être auprès d'individus qui vibrent de la même "vibe" que moi.

françois a dit...

Ce bien-être libérateur est bien tentant.
Seulement, faut juste pas que ça devienne un inhibiteur dans l'absolu. Car, rendu là, on opère plus sur les mêmes bases que nos congénères. Éventuellement, ça revient à se déshumaniser...

À moins que l'évolution réserve à celui qui pratique cette sagesse une "autre" civilisation..?

Bref, pour le moment, ça n'est pas le cas; trop peu de "sages" le sont réellement. Et la masse qui consomme et priorise en fonction de cette consommation entraîne toujours beaucoup de gens qui, autrement, choisiraient peut-être la voie de la sagesse.

Computing...

Renart Léveillé a dit...

Joyeux Noël!